"Pour moi, les échecs ne sont pas un jeu mais un art." Alexandre Alekhine

Le 13/05/2018 à 18:25

Auteur : Hugo

Suite et fin d'Issy

Le temps s'était rafraîchi samedi et dimanche, moins de chaleur dans la salle, la gestion du bruit a été sensiblement améliorée, c'est miraculeux ce qu'on arrive à faire avec 2 bouts de carton scotchés sur l'embrasure d'une porte ;-)

Voilà donc le bilan :

Melkior gagne le tournoi avec...  6/6, les mains dans les poches, perf Elo à ...2823, le club est honoré d'avoir un tel joueur parmi ses entraîneurs.

Georges, conformément à mes prévisions, s'est bien repris, et termine à 4/6, perf à 1714, avec un gain à la dernière ronde avec les noirs contre un 1800. Bravo Georges !

Aurélien termine à 3,5/6, il a un peu faibli sur la fin, mais sa performance reste au niveau de son Elo.

Hervé a peiné contre des adversaires plus forts lors des 2 dernières rondes, et reste à 2,5/5, perf 1454. Il m'a semblé pourtant qu'il avait ses chances lors de la 5e ronde, avec une attaque sur le roque adverse, et qu'il est trompé en échangeant les Dames avec  une qualité en moins.

Bruno n'a joué que 3 rondes (0,5).

Pour ma part, n'ayant pas joué la dernière ronde, je réalise 3/5, perf 1900,  avec une victoire et 4 nulles, et une anecdote notable :

Samedi matin, je jouais contre un jeune joueur, fils de parents titrés, qui me massacrera probablement à l'aveugle dans quelques années, en attendant, je profitais de son inexpérience pour mener une belle attaque, j'ai une position gagnante (+8 selon Hiarcs), il est 13h et j'occupe mes pensées à réfléchir à comment je vais utiliser mon temps jusqu'à la ronde de 16h30, quand mon adversaire me propose un échange de dames.

. Capture

Je ne réfléchis même pas, au lieu de jouer le coup qui gagne tout de suite, que je vous laisse trouver, j'accepte.

Classique, je me relâche, nous nous partageons les rôles, à lui les très beaux coups de défense, à moi les très mauvais coups, je passe en mode panique, je joue vite et mal, et ce qui devait arriver arrive,  la partie se renverse et je me retrouve a défendre une position désespérée fou contre cavalier, fou de couleur opposé et pion.
Je tente de bloquer son pion, il finit par passer, je suis obligé de sacrifier mon fou et je me dis qu'avec un peu beaucoup de chance il ne connaît pas le mat fou et cavalier, et je me réfugie dans le "bon" coin.
En effet, il ne le connaît pas, et fait virevolter ses pièces autour de mon roi en espérant trouver un mat qui n'existe pas, enfin pas là en tout cas, et sous le regard impatient de ceux qui souhaitent démarrer la ronde suivante, nous arrivons après 160 coups aux 50 coups fatidiques et je pousse un grand soupir de soulagement... Mon jeune adversaire était dépité, et sa maman également.

Je n'ai que le temps d'aller consulter mon appariement et là, je constate que je joue avec les noirs la maman (MIf) en question. Je me sens dans la peau de Sigourney Weaver dans "Aliens", vous savez, quand elle vient de détruire au lance-flamme et grenades tous les oeufs de la cheftaine des aliens et que celle-ci n'a plus qu'une idée en tête, l'anéantir. Marina a été 2300;  certes, elle n'est plus que 2108 (et Bruno l'a récemment battue en cadence inférieure au 608) , mais méfiance...

Sicilienne ouverte, j'ai gagné en confiance sur cette ouverture, elle développe  une initiative dangereuse centrée sur mon roque, j'avance mon pion e pour trouver du contre-jeu, elle réfléchit longtemps, ne trouve pas le meilleur coup, et après quelques échanges la position s'aplanit, et elle me propose la nulle. je prends bien une minute pour faire semblant de réfléchir, puis  j'accepte bien volontiers. Première nulle contre un joueur titré, c'est toujours bon à prendre...

 

 

 

 

 


Commentaires

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Pierre le 16/05/2018 à 09:48

Tg5, et après Df7, Tf1